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, Voir le site consacré à Mu?ammad ?Al? al-??hir, alimenté par « une équipe » de proches et de témoins (sans plus d'information sur elle

D. J. Leigh, The Free Yemeni movement, p.53, 1935.

, Chroniques yéménites, Sanaa, Centre Français d'Études Yéménites, pp.49-59, 1998.

, Mu?ammad al-H ? i?r ?usayn devint cheikh d'al-Azhar en, 1954.

, voir la déclaration publiée dans la presse en mai 1945, pp.281-283

, journalistes arabes accrédités à l'ONU étaient également conviés. Le banquet fut rapporté en détails par al-Ba???ir, avec photos et textes des discours prononcés dans la soirée 30, vol.2, p.625

A. Le-premier-représentant-de-l'aoma-au-caire, Ibr?h?m? eut un rôle central, à son arrivée en Égypte en 1952. Il est moins aisé en revanche d'identifier les autres membres du Bureau du Caire de l'AOMA. Peu de sources l'évoquent en détail, et souvent manquent des éléments de chronologie pour démêler les fonctions et responsabilités des uns et des autres, dans cette temporalité particulière de l'activité algérienne au Caire, où tout changeait très vite, au gré des ruptures, des changements d'affiliation, des revirements d'alliance, ou des influences extérieures. Un rapport de Scouts Musulmans Algériens évoque en 1953 l'accueil des scouts au Bureau par al-Wartil?n?, Bayy??, et B??aml?n, dont il est précisé qu'il était le délégué des SMA au Moyen-Orient 32, Les archives diplomatiques et policières françaises identifient quant à elles comme membres de ce bureau, dans la période, 1950.

A. Al-d?n, « Ma?daba ?am?iyyat al-?ulam?? li-wafd al-umam al-?arqiyya f? B?r?s (Banquet de l'Association des Oulémas pour la délégation des Nations orientales à Paris) », al-Ba???ir, n° 183, pp.1-5, 1952.

, Accusé de l'assassinat de l'imam Ya?y?, il ne put rentrer en Égypte qu'après la prise de pouvoir des Officiers libres en Égypte. Pour une analyse détaillée de l'action, pp.49-59

D. Z. An, Fonds des Scouts Musulmans Algériens, 002/04/001. « Les Scouts Musulmans Algériens (al-ka??fa al-isl?miyya al-jaz??iriyya) en Égypte » (document manuscrit, rédigé en arabe par Mu?ammad al-Man??r? al, 1953.

, Archives du Ministère des Affaires Étrangères, pp.1956-67

, GGA-Direction de la sûreté nationale en Algérie, Synthèse des Renseignements généraux (Secret), « L'Association des Oulama d'Algérie, 1955.

, Inspecteur général de l'administration en mission extraordinaire, 1958.

, ?Umar Dard?r (1913-2009) fut l'élève d'Ibn B?d?s, et un fervent défenseur de l'AOMA dans l'Aurès

, cheikh Mu?ammad Ma?m?d al-?aww?f, responsable de la branche irakienne des Frères 65 SCHULZE Reinhard

I. Al-hakim-(a.-taleb-ibrahimi, ). Le-cheikh-el-ibrahimi-au-pakistan, ». , and L. J. Musulman, , vol.3, p.6, 1952.

L. Boivin-michel, . Pakistan, and . Islam, , pp.76-79, 2015.

M. Iqbal, penseur indien formé en Angleterre qui prônait le recours à l'i?tih?d pour réformer l'islam de l'intérieur, tout en s'émancipant de l'influence occidentale, pp.1877-1938

, 1903-1979) militait en faveur d'un État islamique dès la création du Pakistan avec son organisation, la Jama?at-e islami, Nous reviendrons dessus plus bas

L. Boivin-michel, . Pakistan, and . Islam, , pp.76-79

I. Al-hakim-(a.-taleb-ibrahimi, ). Le-cheikh-el-ibrahimi-au-pakistan, ». , and L. J. Musulman, , vol.4, p.3, 1952.

C. 'est-selon-ce-fonctionnement-que-le-cheikh-sa??d, ?a?l? enseigna d'abord plusieurs années à Guenzet (Kabylie), avant de partir pour Sig (Oranie) en 1950, puis à Tlemcen en 1953, ou que le cheikh al-Y???r?, natif de Guemar (Souf) commença, à son retour de la Zayt?na en 1934, par enseigner dans sa commune d'origine

. Azzaba, Sidi Bel-Abbès, avant de revenir à Constantine pour enseigner à l'Institut Ibn B?d?s dès 1947 41. Mobilité du cheikh al-Y???r? entre, 1935.

, Source : base de donnée établie à partir de l'encyclopédie biographique de Mu?ammad al-?asan Fu?al??

, L'association fut fondée et dirigée par al-H??im? al-Ti??n? (Hachemi Tidjani ; m

Z. I?add?din, Celui-ci écrivait sous le pseudonyme d'Ab? l-?Abb?s dans les journaux de l'AOMA dans les années 1930, tout en travaillant comme interprète pour le gouvernement chérifien 96. Son fils al-H??im? al-Ti??n?, bilingue diplômé en sciences humaines à l'Université de Bordeaux 97 , fut secrétaire de l'Université d'Alger à l'indépendance (1962-1963). Comme son père, il était un fervent défenseur de l'arabisation et de l'islam en Algérie, militant étudiant du PPA-MTLD devenu historien 94 , en aurait été co-fondateur mais n'y resta pas à cause de désaccords sur le fond 95

, Alger en 1963, al-H??im? al-Ti??n? qui était Secrétaire général de l'Université sous son mandat, avait critiqué vertement, lors d'une réunion en 1963, l'usage de la langue française à l'Université algérienne. Il contestait la coopération avec la France et tenta d'imposer en juillet 1963 des horaires réduits pour le mois de Ramadan, en passant outre sa hiérarchie. 99 Remercié par l'Université en 1964, il se vit proposer un, « Dimanche ou vendredi » (juin-juillet 1965) 98. Selon André Mandouze, recteur de l'Université d, 1964.

, Il est l'auteur d'une thèse sur la presse indigène en Algérie coloniale, suivie d'une étude de la presse algérienne en langue arabe après l'indépendance, qui ont été rééditées par sa propre maison d'édition : IHADDADEN Zahir, Histoire de la presse indigène en Algérie, vol.340, 2003.

. Ihaddaden-zahir, La presse écrite en Algérie de, vol.243, 1965.

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, Rachid Aouissi, publié en novembre 2015, sur le site internet dédié à Laghouat, 2016.

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. Mandouze-andré, T. Mémoires-d'outre-siècle, and . Ii, Carte des Instituts islamiques annoncés en, p.28, 1962.

, Les traits gras correspondent aux Instituts du second degré, les plus fins aux Instituts complémentaires, p.192

, La localisation de ces instituts en 1968 fait émerger la question de l'absence d'instituts dans certains grands pôles du savoir islamique algérien, à commencer par Tébessa, que Malek Bennabi décrit dans ses mémoires comme un lieu de bouillonnement intellectuel dans les années 1920, lorsque les cheikhs traditionnels des confréries étaient confrontés à l'arrivée de l'i?l?? dans la région 193. La Kabylie compte deux instituts

, Kamel Chachoua a montré qu'il comptait peu de z?wiya-s, les plus puissantes étant installées plutôt en Basse Kabylie 194. L'essor des z?wiya-s et de l'i?l?? en Kabylie s'est toujours fait sur le modèle d'une forte autonomie des institutions locales par

, Enfin, la région du Mzab n'est pas dotée d'un institut d'État. Le Mzab possède des instituts

, Carte réalisée par l'auteur à partir du fonds de carte « algerienord26 », www.d-maps.com, retravaillé par Jean-Marie Courreye

B. Malek, Mémoires d'un témoin du siècle, vol.166

C. Kamel and L. Kabyle, , p.69

C. Kamel and L. Kabyle, , pp.230-234

, Les z?wiya-s transformées en Instituts islamiques du Ministère : centralisation et résistances Les z?wiya-s qui avaient survécu à la guerre d'indépendance poursuivaient leurs activités, plus ou moins en marge du Ministère des Habous. Quelques chiffres pour fixer les idées : 43 zaouïa figurent sur les statistiques du ministère, 17 fonctionnent dans la wilaya de Tizi-Ouzou dont 7 pour la seule région d

. Tlemcen and . Alger-n'en-comporterait-qu'une, Les chiffres fournis évoquent une moyenne de 35 élèves par zaouïa, celle d'El Hamel se détachant absolument du groupe avec un effectif de 200 élèves, Les 42 autres établissements n'en rassemblent

, La question des biens habous était particulièrement sensible dans les z?wiya-s qui avaient beaucoup à perdre avec la nationalisation décidée en, 1964205.

«. M. Kassim, les zaouïa continuant à rendre un service, comme celui d'un enseignement modernisé, p.206

, Les z?wiya-s qui avaient accepté la tutelle du gouvernement étaient les seules qui étaient protégées de la réquisition des terres, dans le cadre de la réforme agraire 207

, Sidi Mohammed Belkebir ; 1911-2000) avait fondé une école coranique dans l'annexe de la grande mosquée d'Adrar en 1953. Les autres zawiyas de la région étaient « quelque peu endormies » 209 , et le centre d'éducation de la z?wiya d'Ibn al-Kab?r connut un certain succès à l'indépendance, passant d'une dizaine d'étudiants à son ouverture à une centaine après 204 TURIN Yvonne, p.101

. Sanson-henri and . Statut-de-l'islam-en-algérie, , pp.102-103, 1980.

. Turin-yvonne, . La, and . Dans, , p.101

D. Luc-willy, , p.22

. Voir, . Tahar, L. Le-habous, . Public, and . Le-trust, Revue internationale de droit comparé, vol.57, pp.441-470, 2005.

D. Luc-willy, , p.22

L. Ben-hounet-yazid, islamique était dirigé par Sa?d? al-?idd?q, qui avait milité au Caire dans les réseaux nationalistes, dans les années 1940-1950 270 , et était depuis juin 1965 secrétaire général du Ministère des Habous 271. Il ne nous est pas possible de dater les mandats des membres du Conseil supérieur islamique ni d'en établir la nature, p.186

, État manqué de 1967 contre Boumediène et qu'il fut remplacé à la présidence par le cheikh al-?Abb?s Ibn al-?ay? al?usayn jusqu'en 1973 272. Le cheikh ?amm?n? raconte qu'il fut associé au Conseil supérieur islamique au moment de la présidence du cheikh al-?Abb?s, en raison de leurs liens au sein de l'AOMA 273. Aux membres déjà cités, on peut ajouter la participation d'al-Mahd? alB??abdall? (El Mehdi Bouabdelli ; 1907-1992) 274 , resté fidèle à la tradition confrérique enseignée par son père B??abdall?h al-B??abdall?, A?mad ?amm?n? à la présidence du Conseil supérieur islamique en 1973. Auparavant, nous savons que Sa?d? al-?idd?q démissionna après le coup d

, Comme plusieurs autres personnages issus d'institutions de formation distinctes de celle de l'Association des Ulémas [?] et ayant néanmoins des affinités avec la doctrine réformiste, El-Mehdi Bouabdelli contribuait objectivement à la formation de cette image de l'unité de l'Islam algérien que l'État cherchait et cherche toujours à offrir, p.275

, La liste incomplète que nous avons pu reconstituer empiriquement témoigne d'une participation massive de membres issus de l'AOMA dans ce Conseil. Au-delà du problème de contemporain : A?mad ?amm?n?, vol.46, pp.1-28, 1915.

, Fat?w? l-?ay? A?mad ?amm?n?. Isti?ar?t ?ar?iyya wa mab??i? fiqhiya

, Conseils légaux et recherches juridiques), vol.2, pp.1-28, 1993.

, Fat?w? l-?ay? A?mad ?amm?n?. Isti?ar?t ?ar?iyya wa mab??i? fiqhiya

, Conseils légaux et recherches juridiques), vol.2, pp.1-28, 1993.

L. Maroc, malgré le conflit à la frontière, envoya également en Algérie des enseignants en mars 1965, 1915.

A. Entre, Quant à la Syrie, qui annonçait lors d'une visite officielle du Ministre algérien en avril 1963 l'envoi de 1200 instituteurs syriens des cycles primaires et secondaires, l'Ambassadeur français faisait part de ses réserves: On peut se demander comment la Syrie fera face à de telles obligations alors qu'elle n'a, elle-même, p.56, 1963.

, Cet état de chose avait, selon l'ambassadeur, indisposé une opinion déjà par trop acquise à l'idée que « les Égyptiens en mission en Algérie n'avaient, des instituteurs et techniciens qu'ils étaient supposés être, diplomate français négociateur des Accords d'Évian, en poste à Washington en 1965, affirmait après le coup d'État de Boumediène : [Les Ministres sous Ben Bella étaient « à la solde de Nasser, p.57

, Le quotidien français Le Monde relevait à son tour le « défaut de qualification des coopérants arabisants » en septembre, p.58, 1965.

, Ce constat d'échec fut dressé par le Ministre de l'Éducation Nationale Ahmed TalebIbrahimi lui-même en août 1966, dans un exposé sur l'arabisation devant le Conseil des

. Ministres, Il y évoquait les enseignants de langue arabe « non-algériens », qui représentaient alors 27% des maîtres d'écoles arabisants, dans les termes suivants : L'appel à nos frères du Moyen-Orient s'est soldé en gros par un échec

D. Part, il y a le handicap de l'accent, et nos enfants sont désorientés par une langue qui n'a rien à voir avec celle qu'ils parlent et entendent chez eux

L. Archives-diplomatiques and . Courneuve, Service de liaison avec l'Algérie, 1957-1966. 29QO/38. Télégramme, Affaires Étrangères, signé Georges Gorse, 27 mars, 1965.

L. Archives-diplomatiques and . Courneuve, Service de liaison avec l'Algérie, 29QO/38. Courrier de M. Pierre Sebilleau, pp.1957-1966, 1963.

L. Archives-diplomatiques and . Courneuve, Service de liaison avec l'Algérie, 1957-1966. 29QO/38. Télégramme, Affaires Étrangères, signé Bruno de Leusse, 1965.

L. Monde, 29 septembre, Chronique sociale et culturelle, Algérie et, p.9, 1965.

». Tunisie and . Annuaire-de-l'afrique-du-nord, Ces débats furent alimentés, comme nous allons le voir, par le processus d'arabisation accélérée décidé par le Président Boumediène, Éditions du CNRS, vol.4, pp.1967-68, 1965.

L. 'intégration, des Oulémas dans l'appareil d'État, soit aux Affaires religieuses, soit à l'Éducation Nationale, illustre sans doute un parcours classique. Il faut cependant évoquer les parcours moins uniformes de certains membres du Comité directeur de l'AOMA, qui n'exercèrent pas au sein de ces deux ministères, ou qui

G. Gilbert, Les débats et les enjeux linguistiques

. Jean-robert, . Où-va-l'algérie, and . Iremam-/-karthala, , p.279, 2001.

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«. Souriau-christiane and . L'arabisation-en-algérie, Centre de Recherches et d'Études sur les Sociétés Méditerranéennes (CRESM), p.386, 1975.

, L'expression serait née pendant la guerre d'indépendance et a été reprise régulièrement jusqu'à aujourd'hui, notamment par le Front Islamique du Salut dans les années 1990. Les immenses efforts de scolarisation déployés par le jeune État (avec la coopération de l'ancien colonisateur) expliquent aisément l'expansion de l'utilisation de la langue française, devenue par la force des choses la langue de l'administration, p.128

C. , ainsi que les coopérants syriens, appelés pour enseigner l'arabe à l'école algérienne, étaient choisis en 1963 en fonction de leur niveau de français 129. L'effort d'alphabétisation était d'abord conduit en français

C. El-hadi, , p.22

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M. Ya?q?b?, décembre 2013. Épisode 1, disponible en ligne, 2016.

, 1122) sont un recueil de ?abar-s (récits, chroniques) composés en prose rimée, sa??, fidèle au genre littéraire des séances (maq?m?t) dont al-Hama??n? (m. 1008) fut le fondateur

, Ab? l-Far?? al-I?fah?n? est une anthologie littéraire du X ème siècle qui réunit chansons, poèmes et ?abar-s en une vingtaine de volumes

. Sur-ma?allat-al-azhar, C. Voir, C. Francine, and . Francine, Un réformiste à l'université al-Azhar, OEuvre et pensée de Mustafâ al-Marâghî (1881-1945), Karthala / CEDEJ, pp.255-263, 2005.

. ??lid-h-?-?lid-mu?ammad, Min hun? nabda?, (Nous commençons d'ici), pas de mention d'éditeur, 1950.

, Dans l'entretien, après avoir cherché son nom un moment, Zaynab al-Tabass? al-M?l? attribue par erreur l'ouvrage à Sal?ma M?s?

, membres des Frères musulmans, qui exerça en Algérie dans les années 1970-80, rédigea la même année une réponse intitulée Min hun? na?lam (À partir d'ici nous savons), qui fustigeait aussi les oulémas d'al-Azhar mais défendait vigoureusement l, 1916.

H. Meir, Identity Politics in the Middle East: Liberal Discourse and, pp.22-25, 2007.

M. Mohammed, Politics of the Islamic Tradition: The Thought of Muhammad Al-Ghazali, pp.16-17, 2016.

, Nous suivons ainsi la sociologue Chantal Jaquet lorsqu'elle entend mettre à jour « la complexion qui ressaisit l'ensemble des déterminations communes et singulières qui se nouent dans un individu, à travers son existence vécue, ses rencontres, à la croisée de son histoire intime et de l'histoire collective » 209. C'est ce dont témoignent particulièrement les autobiographies d'Abdel'alim Medjaoui et de Ghaleb Bencheikh, politique et économique du pays et les éventuelles expériences hors du cercle connu, à l'étranger en particulier

, Des parcours clivants

. Abdel and . Medjaoui, , 1935.

, PAGS) jusqu'à son départ en retraite en 1993 » selon son blog 210. Tandis que, comme on l'a vu plus haut, il décrit son milieu familial comme conservateur, son propre parcours fut marqué par le passage à l'école française, au collège de Slane à Tlemcen en particulier. Il y consacre un long passage de son autobiographie, rendant des hommages appuyés à ses enseignants 211. Il était à l'époque très influencé par l'Association des Oulémas, qui soutint son père lorsqu'il fut arrêté par la police dans les années 1940, et qui animait de « véritables meetings [dont il évoque la chaude ambiance] toute de ferveur plus patriotique que religieuse » 212. C'est à Oran, lorsqu'il fut accueilli par le Dr Nekkache pour un stage de préparation avant son entrée à la faculté de médecine, qu'il se politisa. Mustapha Seghir Nekkache (Mu?ammad al-?a??r Niqq?? ;19182010), médecin à Oran, était alors adhérent du MTLD. Il fut l'organisateur de la politique de santé dans les maquis et de la collecte de médicaments pour le FLN pendant la révolution, puis Ministre de la Santé de Ben Bella

. Boumediène, L'héritage culturel et religieux d'Abdel'alim Medjaoui est réinvesti dans son

C. Jaquet, Les Transclasses ou la non-reproduction, pp.219-220
DOI : 10.3917/puf.jaqu.2014.01

, MEDJAOUI Abdel'alim, Ce pays est le nôtre, pp.91-140

, Ceux qui étaient identifiés comme intégristes ou extrémistes percevaient bien la charge péjorative que contenait le qualificatif d'intégrisme, à l'instar du fils de Sa??d Rama??n (gendre du fondateur des Frères musulmans égyptien ?asan al-Bann?)

. Rama??n,

C. 'est-sur-ce-même-terme-d, intégrisme que réagit en 1981 le Ministre des Affaires religieuses ?Abd al-Ra?m?n ??b?n en Algérie, lorsque Roger du Pasquier l'interrogeait sur les intégristes en Algérie, au moment où le pays était confronté à une contestation violente de groupes se réclamant de l'islam : Si l'on entend par

C. Cependant and . Qu, il faut refuser à tout prix, c'est l'extrémisme [?] Ceux qu'on désigne couramment comme les intégristes sont toujours enclins à se croire plus fidèles musulmans et meilleurs croyants que quiconque, p.12

, Il entendait par là qu'il fallait dialoguer avec les islamistes, et certainement trouver des voies de compromis. La politique religieuse de l, Ra?m?n ??b?n ajoutait qu'il fallait « savoir y faire » avec les extrémistes

, Willy Deheuvels en 1991 et qualifiée de « fondamentalisme d'État » par Franck Frégosi en 1992, met en lumière l'ambivalence de ces conceptions de l'islam chez ceux-là même qui les mettaient en oeuvre 13

, ce sont donc « bien les États, qui, partout, tracent des lignes de partages, éminemment mouvantes et réversibles, entre "modération" et "radicalisme". » 14 Cela tend aussi à confirmer l'hypothèse de François Burgat selon laquelle l'islamisme relève davantage d'un positionnement politique d'adhésion ou d'opposition, 2001.

D. Roger, L'islam entre tradition et révolution, p.129

, Propos du Ministre des Affaires religieuses algérien rapportés par DU PASQUIER Roger, L'islam entre tradition et révolution, p.108

D. Luc-willy, , vol.305

. Frégosi-franck, . Islam, and . État-en-algérie, Du gallicanisme au fondamentalisme d'État », pp.61-76

. Roussillon-alain, Citation, p. 105. formulait donc l'hypothèse, qu'il maintient aujourd'hui, que le succès de l'islamisme était moins lié à un caractère sacré de l'islam qu'à sa nature « endogène, Les islamologues dans l'impasse, p.15, 2001.

. Dans, c'était effectivement « l'islamisme », qui avait remplacé l'usage du terme « fondamentalisme, 1990.

L. 'islamisme,

L. , En France, au XIX ème siècle et encore au début du XX ème , le mot avait été synonyme d' « islam ». Il fut introduit en France dans une acception nouvelle par Bruno Étienne en 1982, relève l'islamologue allemand Tilman Seidensticker 17. Son usage resta encore sporadique dans les écrits de chercheurs jusqu'aux années 1990

B. Étienne, comme : Cette réappropriation du politique passe par le religieux ; elle définit d'ailleurs le titre de cet ouvrage : l'Islamisme radical. Je le prends au sens premier du terme, la doctrine de l'Islam à la racine, dans lequel il définissait l'« islamisme radical

, Des débats nourris ont dès lors surgi dans le champ scientifique, pour définir les mouvements qui relevaient de l'islamisme, les causes de l'islamisme, ou encore son échec, à partir de terrains différents (Moyen-Orient, Maghreb, Asie centrale, ou même France) 19. Ces questions ont trouvé des prolongements dans le champ, p.20

. Burgat-françois, Les mobilisations politiques à référent islamique, pp.79-100

R. Olivier, « Les islamologues ont-ils inventé l'islamisme ? », Esprit, n° 277

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, Un autre terme utilisé à l'époque par les acteurs de l'islam politique, en Algérie comme ailleurs, est celui de la sahwa (l'éveil) islamique 38. Ce terme évoque la référence au wahhabisme d'Arabie saoudite, d'où se diffusa le salafisme tel qu, p.39

, Un article d'Henri Lauzière paru en 2010 soutenait la thèse que ce qu'on appelle salafisme (salafiyya) provient à l'origine d'une catégorie forgée par les orientalistes français en 1910-1920 pour désigner un courant qu'eux-mêmes identifiaient comme unifié, à tort 42. Cette thèse est développée dans son récent ouvrage The Making of Salafism, qui opère une distinction entre salafisme moderniste (le réformisme) et salafisme puriste (le salafisme actuel) 43. L'imam algérien exilé à Marseille en 1985, Abdelhadi Doudi (?Abd al-H?d? Dawd?), beau-frère de Mustapha Bouyali (Mouvement Islamique Armé), expliquait à propos des années 1970 à Jean-François Mondot en 2009 : « à l'époque, le wahhabisme, ça n'existe pas en Algérie. Le mot "salafiste, Le terme est apparu après les années 1990, et s'est imposé dans les années 2000. Le premier ouvrage en France à proposer une synthèse sur ce concept fut celui de Bernard Rougier Qu'est-ce que le salafisme ? en 2008 40 , suivi d'un ouvrage collectif dirigé par Roel Mejjer

L. Voir and . Stéphane, Une insurrection manquée, Les islamistes saoudiens, pp.42-64

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, Sur le concept de salafiyya et sa déconstruction par Lauzière, voir notre introduction

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A. André, . Chronique, and . Et-culturelle-algérie, , pp.389-403

A. Mansour, Contribution à l'histoire du mouvement étudiant algérien, vol.95, 1962.

L. Djamel, Science et pouvoir en Algérie, pp.37-46

, été entreprise et qui enseignaient donc en français 93. « On agi[ssai]t au "coup par coup" sous la pression des arrivées des nouveaux bacheliers formés en langue nationale

L. , Djamel Labidi, ancien militant de l'UNEA et du PAGS, dans une thèse soutenue en 1988 et publiée en 1992 94

L. Lacheraf and . Ministère-de-l, Éducation et de l'Enseignement Fondamental

«. Kadri-aïssa and . L'université-d'alger, , p.184

M. Rahal, Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, interview d'El-Moudjahid du 28-11-78. Cité par ADAM André, « Chronique sociale et culturelle Algérie, Annuaire de l'Afrique du Nord, vol.17, p.544, 1978.

L. Djamel, Science et pouvoir en Algérie, p.135

L. Djamel, . Science, and . Pouvoir-en-algérie, au départ leurs critiques contre le gouvernement de Bourguiba, les deux mouvements victimes de la répression se tournèrent ensemble contre le régime dans les années 1980 97. Parmi les partisans de l'idéologie marxiste comme chez ceux de l'idéologie islamiste, chacun se réclamait de l'engagement nationaliste anticolonial. Ils revendiquaient ainsi leur légitimité en accusant l'autre camp d'être influencé par des courants extérieurs, pour les uns par l'URSS et l'Europe, pour les autres par l'Égypte et l'Arabie Saoudite. À nouveau, ce qui avait semblé évident dans la logique d'opposition à la colonisation (l'unité du peuple et son identité) se révélait désormais une question complexe, qui mettait à jour la diversité des engagements dans la lutte nationale anticoloniale et postcoloniale, Cette opposition entre étudiants de gauche et islamistes débuta à la fin des années, p.134

. , avec la formation d'un mouvement autour de la mosquée de l'Université d'Alger. C'était au départ plutôt un foyer de jeunes francisants qui fréquentaient le cercle de

M. Bennabi, ont ouvert la mosquée étaient des francophones. Pendant plusieurs années, notre auditoire se recrutait surtout chez les francisants, et je faisais mon sermon en français. C'est d'ailleurs très révélateur de cette quête d'identité. Les arabisants ne sont venus que plus tard, comme le relève François Burgat : Les quatre étudiants qui, p.98, 1967.

M. Bennabi and F. Lui-même-formé-en, Ahmed Taleb-Ibrahimi relate toutefois dans ses mémoires que ses fonctions administratives ne convenaient pas à Bennabi et qu'il se plaignait de ne pouvoir écrire à cause de ses responsabilités 99. Ses écrits tentaient de penser le renouveau de l'islam en tant « qu'il ne s'agit pas de défendre l'authenticité de l'Islam mais de lui rendre simplement son efficacité, en remettant en mouvement ses forces productrices, vol.100

, Ra??d Ibn ??s? (Rachid Benaïssa ; né 1942), universitaire bilingue formé à l'Université d'Alger et de Damas après l'obtention, qui fut une figure du FIS dans les années 1990, raconte la formation de ce groupe initial à François, vol.101, p.216

. Burgat-françois and . Maghreb, , p.165

L. Voir and . Séverine, Les islamistes algériens, p.77, 1995.

T. Ahmed, Mémoires d'un Algérien, vol.2, pp.56-57

B. Malek, Le problème des idées dans le monde musulman, Alger, El-Bay'yinate, p.98, 1990.

B. Malek and . Le-problème-des-idées-dans-le-monde-musulman, On voulait, comme dirait Iqbal, reconstruire non pas la pensée religieuse, mais la pensée globale du musulman. Bennabi était le révélateur, mais ceux qui venaient chez lui étaient déjà mûrs, p.102

. De-façon-significative,-À-côté-de and . Bennabi, Indien Mu?ammad Iqbal (1877-1938), en faisant référence à l'ouvrage Reconstruire la pensée religieuse de l'Islam, écrit en persan et paru en France dans une traduction de Eva Meyerovitch en 1955 103. Cet ouvrage prônait une modernisation interne au monde musulman

. Dans-beyond-belief, Naipaul soulignait aussi la vision sectaire d'Iqbal et son rejet de l'Inde hindoue, dont sa famille était issue 104. Ces comparaisons montrent que les débats sur l'identité algérienne s'inscrivent toujours dans une vision plus large (et qui se veut telle) du monde musulman. L'idéologie islamiste-dont tant d'aspects, Islamic Excursions Among the Converted Peoples, écrit en 1979, l'écrivain V. S

, Bennabi prolongea cette lutte contre l'influence française en Algérie et pour la rénovation de l'islam 105. L'ouverture de la salle de prière de l'Université d'Alger bénéficia dans un premier temps aux étudiants musulmans francophones qui en avaient fait la demande. Ils furent rejoints dans les années 1970 par les diplômés arabisants déçus de l'absence d'avenir qui leur était réservée. La grève des étudiants des facultés de droit puis des différentes sections arabisées, de novembre 1979 à janvier 1980 à l'Université d'Alger, portait les revendications d'une application des textes officiels relatifs à l'arabisation 106. Ce conflit d'apparence culturelle cachait en réalité des enjeux politiques liés à des « antagonismes de classe, pp.164-165, 1969.

. Iqbal-mu?ammad, Reconstruire la pensée religieuse de l'Islam, vol.214, 1955.

N. V. and B. Belief, Islamic Excursions Among the Converted Peoples, pp.251-252, 1998.

D. Luc-willy, , p.86

G. Gilbert, Arabisation et politique linguistique au Maghreb, p.124

«. Kadri-aïssa and . L'université-d'alger, , p.185

, Ce passage est tiré principalement de cette même référence et de DAOUD Zakya

C. Maghreb and . Eddif, ère édition Paris, Maisonneuve et Larose, 1993), pp.169-186, 1966.

. Sur, L. Baudouin, and . Charia, Des sources à la pratique, un concept pluriel, pp.113-122, 2014.

. Buskens-leon and «. Baudouin, invention du droit musulman : Genèse et diffusion du positivisme juridique dans le contexte normatif islamique, pp.71-92, 2011.

. Borrmans-maurice, Statut personnel et famille au Maghreb : de 1940 à nos jours, pp.535-542

V. Natalya, Our Fighting Sisters, pp.208-209

G. Monique, Le nationalisme algérien et les femmes, p.167

, Sur cette notion, voir DUPRET Baudouin, La charia, pp.17-47, 2014.

B. Nathalie and . Jean-philippe, , p.192, 2015.

A. Bencheneb, Introduction générale à la règle de droit en Algérie

. Dijon, AJED en Algérie, pp.60-61, 2012.

A. Bencheneb, Introduction générale à la règle de droit en Algérie, p.18

. Bessadi-noureddine and . Le-droit-en, Algérie entre héritage colonial et tentative(s) d'algérianisation », pp.33-34

, Désarroi bilingue : note sur le bilinguisme juridique en Algérie », Droit et société, n° 15, pp.189-202, 1990.

. Le-contexte-Était and . Différent, « non seulement les confréries soufies ne disparaissent pas, mais elles se revigorent [à la fin des années 1970, début des années 1980] en s'adaptant au monde moderne aussi bien sur le plan doctrinal que sur celui de l'organisation » 160. L'activité du cheikh ?Abd al-Sal?m Y?s?n, islamiste soufi, issu de la confrérie Boutchichiyya, en témoigne au Maroc 161. C'est donc sur ces deux plans que vont se concentrer les attaques d'un cheikh ?amm?n? à la fois représentant de l'islam d'État et tenant de la mémoire de l'Association des Oulémas. Le renouveau soufi des années 1980 accompagna l'intense activité de la ?Alawiyya en Algérie, qui recevait de nombreux disciples étrangers à Mostaganem. Le débat se déplaça donc vers l'aspect théologique, au plus dur de l'opposition entre i?l?? et soufisme. Des conceptions considérées comme hétérodoxes dans les écrits du cheikh al-?Alaw? y sont condamnées. Plus largement, ce sont les grandes divergences entre soufis et adversaires du soufisme que l'on retrouve ici lorsque le cheikh ?amm?n? écrit, par exemple : Ce qu'il y a de mauvais dans la doctrine falsifiée (al-?aq?da al-z??ifa) de ce groupe (???ifa) est la doctrine de l'incarnation du Créateur dans sa créature (?ul?l al-??liq f? lma?l?q) et de l'unité de l'être (wa?dat al-wu??d) selon laquelle il n'y a qu'une entité, Malgré la conception de l'islam promue par les États maghrébins indépendants, proche de l'i?l??, et les accusations de collaboration sur la période coloniale

, Ces deux notions de ?ul?l et de wa?dat al-wu??d sont au coeur de la conception soufie de la relation à Dieu. Le wal? (saint) soufi perçoit la présence de Dieu en toute chose et progresse dans son chemin spirituel vers l

C. Ahmed, « Introduction : le renouveau de l'islam soufi », Archives de sciences sociales des religions, pp.9-15, 2006.

, Voir Chapitre 7

, Mystique et politique chez Abdessalam Yassine et ses adeptes », Archives de sciences sociales des religions, pp.165-184, 2006.

S. Et and . Mark, Sufis as Good Muslims : Sufism in the Battle against Jihadi Salafism, pp.105-118, 2015.

, revenir pour enseigner le secret (al-sirr) à ses disciples 163. L'incarnation du Créateur en sa créature est ainsi formulée dans la poésie soufie des ?ata??t, les exclamations d'extases, qui vont jusqu'à dire, chez le mystique de Bagdad al-?all?? (IX ème siècle), « An? l-?aqq » (Je suis la Vérité) 164. La notion de wa?dat al-wu??d, attribuée à Ibn ?Arab? (1165-1240) fut critiquée en son temps par Ibn Taymiyya (1263-1328) qui contribua à la placer au centre des débats qui resurgirent par-delà les siècles puisque l'unicité de l'être fut à nouveau l'objet d'une controverse célèbre au XVII ème siècle provoquée par l'Indien A?mad Sirhind? (m. 1624), tenant de la wa?dat al-?uh?d 165, p.274

, Algérie et l'on retrouve aisément des écrits tout à fait similaires dans d'autres pays musulmans à la même période, d'autant qu'elles sont alimentées, à l'évidence, par le wahhabisme saoudien, favorisé par la place centrale que le pétrole et les chocs de 1973 et 1979 avaient offerte à l'Arabie saoudite dans le monde arabe. Ainsi en 1975 dans un pays comme l'Égypte, où le contrôle des confréries par l'État datait déjà du XIX ème siècle puisqu'un Conseil des confréries soufies existait depuis 1895, la critique du ?ay? al-akbar, Ibn ?Arab?, était vive encore en 1975 puisqu'une anthologie de ses écrits fut condamnée par le Conseil soufi lui-même, Objet de réactualisations permanentes depuis le XIII ème siècle, ce retour d'une condamnation doctrinale du soufisme akbarien dans les sociétés postcoloniales n'est ainsi pas propre à l

G. Éric and L. Soufisme, , pp.26-32, 2009.

, Célèbre poème du D?w?n d'al-?all??, qui nous fut enseigné à l'Inalco par le regretté Mahmoud Azab

;. Louis, L. Dîwân, L. Massignon, P. Paris, and . Geuthner, La passion de Husayn ibn Mansûr Hallâj, quatre volumes, 1955.

. Cf, M. Chih-rachida, and . Catherine, Le soufisme à l'époque ottomane, XVIe-XVIIIe siècle, introduction, Le Caire, Institut français d'archéologie orientale (IFAO), p.48, 2010.

A. , Si les confréries en Algérie avaient subi de façon générale le contrecoup de la guerre de libération, du discours d'État contre la « féodalité » et le « maraboutisme » 169 , et l'exode rural qui entraînait l'abandon des structures religieuses rurales, la confrérie ?Alawiyya, implantée en ville et en Europe, quant à elle avait consolidé son influence. Sa condamnation du socialisme après 1965 en fit un ennemi du régime, qui se saisit de la présence de nombreux affiliés étrangers pour lui faire en 1968 un procès en espionnage 170, Le cheikh réfute dans son livre les principes de la ?Alawiyya en particulier, dont on a vu qu'elle était dans les années 1930 l'adversaire des réformistes 167, 1971.

D. , combien les réformistes étaient attachés à la doxa, face à un courant islamiste contestataire qui accusait les personnalités institutionnelles comme lui d'être des oulémas du pouvoir, et donc de dévier de leur rôle selon l'islam. Nous avons vu comment le 'afficher une sensibilité islamique plus prononcée (l'accélération du Code de LUIZARD Pierre-Jean « Le soufisme réformiste : l'exemple de trois confréries, FARAG Iman (dir.), Modernisation et nouvelles formes de mobilisation sociale, vol.II, pp.91-106

L. Bentounès-khaled, P. Fraternité-en-héritage, and A. Michel, , pp.79-81, 2009.

, Ministère de l'Enseignement originel et des Affaires religieuses, 1971, 140 p. Cité par Bibliothèque nationale, L'Édition en Algérie depuis l'indépendance 1962-1980 (catalogue de l'exposition organisée à Alger, p.285, 1980.

, Vers une nouvelle Association des Oulémas Musulmans Algériens, vol.11, 1980.

, Les années 1980-1990 furent marquées par les guerres menées par l'URSS en

, Certains militants de l'islam politique partirent combattre sur le terrain des opérations, ou s'y préparèrent dans des camps d'entraînement clandestins. La guerre civile au Liban se poursuivait depuis 1975. Elle était liée au conflit en Palestine, qui s'embrasa de nouveau en 1988, avec la première intifada débutée en décembre 1987. L'injustice en Palestine était un thème majeur des discours officiels et contestataires, Afghanistan puis par les États-Unis en Irak : ces guerres favorisèrent partout l'engagement violent

, Si la Révolution iranienne continuait d'inspirer les mouvements islamistes, pour lesquels l'Irak laïc de Saddam Hussein n'était pas un modèle à suivre, la Guerre du Golfe en 1991 renversa la situation : une coalition de trente-quatre États fut menée par les États-Unis et l'Arabie Saoudite

O. Maroc and . La-syrie, Irak qui avait envahi le Koweït en août 1990, tandis que mouvements de gauche et islamistes s'y opposaient. Ils dénonçaient la résurgence de l'impérialisme occidental et la division des Arabes. Le rôle de l'Arabie saoudite qui favorisait la progression de l'islam wahhabite grâce à son rôle central dans l'économie du monde arabe, tout en étant dépendante politiquement des Etats-Unis

C. Dans-ce, Pour la génération qui n'avait pas connu la colonisation ni la guerre d'indépendance, soit plus de la moitié de la population algérienne en 1990, la quête de repères dans une société contrastée entre impasse économique, logements exigus, difficulté de se Lorsque les anciens membres de l'AOMA ne s'en chargèrent pas eux-mêmes, certains d'entre eux ou leurs élèves s'occupèrent d'établir des dictionnaires biographiques, qui mêlaient souvent à la visée encyclopédique une dimension autobiographique, qui ne se réduit pas à la présentation de sa démarche en introduction mais se retrouve disséminée dans les notices elles-mêmes, le début des années 1980 fut marqué en Algérie par une orthodoxie réaffirmée de la part des anciens membres de l

, Nous laissons de côté Ab? l-Q?sim Sa?dall?h dont l'oeuvre bien connue T?r?? al-?az??ir al-?aq?f?, en dix volumes, n'aborda les biographies de cheikhs réformistes que dans les volumes parus après les années 1990, les deux premiers tomes, parus en 1981, étaient quant à eux consacrés à la période 1500-1830 15. Un autre effort biographique incluant les grandes figures de l'AOMA à signaler est celui de Mu?ammad al-??li? al-?idd?q dans les années 2000, qui s'intéressa aux grands noms du Maghreb arabe 16. Revenons donc à Dabb?z et Fu?al??, Écrire l'histoire de l'AOMA et de ses acteurs Parmi les nombreux ouvrages consacrés à l'AOMA et à ses principales figures dans les années 1980, nous retiendrons le genre des encyclopédies biographiques

, DABB?Z Mu?ammad 'Al?, A'l?m al-i?l?? f?-l-?az?'ir, min '?m 1340 h. (1921) il? '?m 1395 h, vol.1, 1974.

D. Alger and . H?ma, Une première édition en fut imprimée par l'imprimerie al-?ih?b en 1989 mais on ne trouve aujourd'hui que la réédition des années, Les grands noms du réformisme en Algérie), vol.3, 1999.

J. Augustin, Un réformisme islamique dans l'Algérie coloniale, p.647

. Augustin, I?l?? ib??ite et intégration nationale : vers une communauté mozabite ?, 1925.

». and R. , , vol.132, pp.175-195, 2012.

, Je n'ai toutefois pas connaissance d'une édition plus ancienne de ces volumes que celle de 1999, il pourrait s'agir d'un ajout de l'éditeur dans le texte original. c'est mon point de vue personnel, en mon nom propre? j'espère que certains frères ne vont pas essayer de récupérer la révolution, Les deux ensembles devaient être publiés conjointement puisqu'il fait référence au quatrième volume d'alMas?ra qui est « sous presse » dans l'introduction du deuxième tome de Min a?l?m

. Dieu-n, impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité » 33 , il n'est pas possible que tout le peuple-qui comptait 8 millions d'âmes à l'époque-soit entièrement au maquis les armes à la main

?. Le-cheikh, Président du Conseil supérieur islamique, qui participait au colloque à titre de moudjahid, mais était aussi dans tous les esprits un représentant patenté de l'AOMA, se prononça au sein de sa propre intervention le lendemain

, il fit une communication bien plus longue que les dix minutes imparties à chaque participant dans laquelle il affirma : La position de l'AOMA n'était pas différente de celle des autres partis (a?z?b). « Il est connu historiquement que lorsque l'on a demandé aux dirigeants de l'association d'annoncer leur soutien à la révolution armée, ils ont refusé ». C'est ce qui se trouve dans le rapport de la wilaya de l, « Atterré par les allégations du Colonel Ibn ?Awda la veille

, Nous devrions en être honteux, et nous en cacher si l'association des Oulémas avait refusé la révolution. Mais est-ce vraiment connu historiquement ? Je vous pose la question, moudjahidine, est-ce que vraiment cela est connu historiquement ou est-ce que c'est une parole mauvaise, p.34

, On voit à quel point le sujet est sensible. Il n'a cessé de l'être en réalité, 2009.

. Encore and . Dans-un-ouvrage-intitutlé-?aq??iq, Vérités et mensonges), qui est en fait un recueil d'articles, le cheikh ??b?n (m. 2011) entendait apporter toutes les preuves de l'engagement de l'AOMA pour l'indépendance. Cette publication qui visait à réunir les textes que l'AOMA avait produits sur la question, s'inscrivait dans le cadre des débats autour des « vrais

I. I. Coran,

. , Organisation nationale des moudjahidine, al-Multaq? al-wa?an? al-??n? li-t?r?? al-?awra (Le deuxième colloque national sur l'histoire de la révolution, vol.3, pp.52-56, 1984.

, Ce débat simplificateur, s'il permet selon Natalya Vince de créer une unité du corps social algérien qui participe ainsi à un débat commun, moudjahidines, déjà évoqués 35

. Dans, de nombreux efforts de réédition ont été faits par les anciens membres de l'AOMA ou leurs élèves afin de diffuser les textes produits par l'Association. Le Si?ill (compte rendu) du Congrès de l'AOMA, paru initialement à Constantine en 1935 37 , fut réédité pour la première fois en 1982 par la maison d'édition D?r al-Kutub, 1980.

U. Livres and . Librairie, édition spécialisée en livres scolaires pendant la colonisation, qui avait été rachetée par une famille algérienne à l'indépendance 38. La préface en avait été confiée à ?amza B?k??a qui remerciait l'éditeur de « faire revivre ce patrimoine à nouveau alors qu'il avait failli disparaître et être recouvert de la poussière de l'oubli, Le Si?ill fut à nouveau réédité dans les années 2000, chez D?r al-Ma?rifa

, Il souhaitait poursuivre avec la suite des numéros, mais le Ministre des Affaires religieuses, ?Abd al-Ra?m?n ??b?n, lui aurait signifié son souhait de voir le projet de réédition revenir à son Ministère. « Finalement, Autre projet de réédition des années 1980

. Fu?al??, 39 à cette période. Il fallut attendre le 45 ème anniversaire de l'indépendance et une initiative du Ministère des Moudjahidine, pour que paraisse chez D?r al-?arb al-Isl?m? à Beyrouth l'intégralité des numéros reliés par années en, 2007.

. ??b?n, ?aq??iq wa ab???l (Vérités et mensonges), vol.348, 2009.

V. Natalya, Our Fighting Sisters, p.256

A. , Si?illl, vol.276

S. , &. Alger, U. Lieu, . Une-histoire-;-le, and . Soir, la Maison des livres, 1931.

, Les écrits des « pionniers (ruww?d) de l'i?l?? » enfin, furent édités sous forme de recueils et d'oeuvres complètes. Ibn B?d?s fut évidemment le premier à être réédité, tant par des initiatives privées que par des institutions. Ses anciens élèves ou les anciens élèves de l'AOMA s'occupèrent de réunir, au sein du Ministère des Affaires religieuses, ses écrits dans les années 1960-1970. ?Amm?r ?alb? édita une première version des ???r Ibn B?d?s (OEuvres) en 1968 à la Société nationale d'édition et de diffusion (SNED) 40. La même année, p.149

T. R?bi?, Ces OEuvres complètes (???r) du cheikh sont régulièrement actualisées au gré des recherches, pour ajouter des textes inédits, plus souvent des photographies, ou pour ôter des textes attribués à tort au cheikh 44. La version la plus récente comporte ainsi sept volumes, supervisés toujours par ?Amm?r ?alb?, dont on a parlé plus haut, publia en 1969 un ouvrage consacré à l'oeuvre culturelle et éducative d'Ibn B?d?s 42, vol.43, 1964.

. B?d?s, qui figuraient dans ses articles et ses leçons, furent réunis par Mu?ammad al-??li? Rama??n (ancien directeur de D?r al-?ad?? à Tlemcen) et Tawf?q Mu?ammad al-??h?n, tous deux fonctionnaires du Ministère des Affaires religieuses et contributeurs de la revue al40 ?ALB? ?Amm?r (éd, Kit?b ???r Ibn B?d?s, 4, 1968.

, D?r alMa??rif, vol.160, 1968.

R. Turk?, ?AM?MRA Turk? R?bi?), al-?ay? ?Abd al-?am?d Ibn B?d?s, falsafatuhu wa-?uh?duhu f? ltarbiya wa l-ta?l?m (Le cheikh ?Abd al-?am?d Ibn B?d?s, sa philosophie et ses efforts dans l'éducation et l'enseignement), vol.384, 1969.

?. ?amm?r, Kit?b ???r Ibn B?d?s, vol.6, 1982.

, commentateur du Coran 46 en 1971, juge cette édition fautive, il en regrette les « nombreuses fautes d'orthographe ou de langue » et les « erreurs de lecture », mais surtout les coupes dans le commentaire d'Ibn B?d?s, l'agencement arbitraire et le remplacement des titres et sous-titres originaux par d'autres. C'est pourtant sûrement cette version qui fut rééditée à Beyrouth en 1971 (D?r al-Fikr) 47, p.48

, SNED, 1978), le second en 1982, le troisième en 1985. Nous n'avons pas d'indications pour les quatrième et cinquième volumes mais l'ensemble fut réédité chez D?r al-?arb al-Isl?m? à Beyrouth, en 1997. Des travaux biographiques lui furent également consacrés, comme Al-Im?m al-r??id Mu?ammad al-Ba??r al-Ibr?h?m? f? ?ikr?hi al?l? (L'imam Mu?ammad al-Ba??r al-Ibr?h?m?, un an près son décès), de Mu?ammad al-??hir Fu?al??, le frère de Mu?ammad al-?asan Fu?al??, en 1967 50. Cette énumération qui n'est peut-être pas exhaustive 51 montre l, L'oeuvre du cheikh al-Ibr?h?m? fut également l'objet d'un recueil d'articles sous le titre ?Uy?n al-Ba???ir, publié au Caire dès 1963 49 , puis plus tard de la publication des OEuvres complètes (???r) en cinq volumes éditées par son fils, Ahmed Taleb-Ibrahimi, vol.1978

M. Ali and I. B?d?s, , p.250

I. B?d?s, Tafs?r Ibn B?d?s f? Ma??lis al-ta?k?r, vol.724, 1971.

I. B?d?s, Ma??lis al-ta?k?r, Alger, Ministère des Affaires religieuses., imprimé par D?r alBa??, vol.348, 1983.

A. , , vol.703, 1971.

, De tels recensements sont aussi effectués aujourd'hui par des enseignants proches de l'Association des

C. Oulémas, . Les-travaux-de-mas??d, and . Fall?s?,

. Ibn-sam?na-mu?ammad, Tur?? al-?ilm? li l-im?m ?Abd al-?am?d Ibn B?d?s (Le patrimoine scientifique de l'imam ?Abd al-?am?d Ibn B?d?s, 2008.

, Ce moment d'intense activité éditoriale correspond au besoin d'identification à de grandes figures algériennes. Les éditeurs de ces textes veulent permettre à la jeunesse algérienne de prendre connaissance des écrits des fondateurs de l'AOMA et de leurs parcours, que ce soit dans une démarche institutionnelle ou par des démarches personnelles des descendants et élèves de cheikhs de l'AOMA. Les années 1990-2000 virent à nouveau une réédition de ces ouvrages, qu'il est aisé de mettre en relation avec la guerre civile qui touchait l'Algérie. Face à la violence djihadiste, la demande de repères culturels et religieux de grands penseurs de l'islam en Algérie était urgente. Chaque fois, ces périodes d'activité éditoriale correspondent à des moments de crise, politique, sociale et économique. Pour pouvoir rééditer ces nombreux ouvrages, il fallut s'appuyer sur des maisons d'édition capables de travailler correctement en langue arabe. Si certains volumes furent édités au Moyen-Orient, centre de l'édition arabe 52 , une maison d'édition se distingue en particulier, Consulté le 10 août 2016. après-guerre d'indépendance d'abord, puis de façon intensive dans les années 1980

, il faut remarquer la concentration des publications en arabe dans quelques maisons d'éditions. La centralisation par une entreprise nationale de l'édition, sous ses différentes appellations-Éditions Nationales Algériennes de 1965 à 1966 (dernier livre imprimé sous ce nom en 1967), Des maisons d'éditions privilégiées : D?r al-Ba?? à Constantine Sans chercher à faire l'inventaire des différentes maisons d'éditions algériennes et des imprimeries en langue arabe qui se sont développées dans les années, vol.53, 1980.

. Majdalani-cherif and . Franck, Regards sur l'édition dans le monde arabe, vol.306, 2016.

L. Voir and . Tristan, Une guerre des langues ?, vol.715

. Bibliothèque-nationale, Édition en Algérie depuis l'indépendance 1962-1980 (catalogue de l'exposition organisée à Alger, Publications de la Bibliothèque nationale, 1980.

, 55 Des progrès avaient toutefois été accomplis avec les réflexions entamées notamment au Maroc par Ahmed Lakhdar-Ghazal dans les années 1950 pour améliorer la typographie arabe 56. Si à Alger, plusieurs librairiesimprimeries pratiquaient l'édition en langue arabe, comme Mar?zqa wa B?d?wud ou alNah?a, dans l'Est, seule l'imprimerie al-Ba?? possédait des capacités d'édition en arabe suffisantes dans les premières décennies de l'indépendance. En 1980, l'activité de la maison al-Ba?? était « orientée vers l'imprimerie d'une manière exclusive » 57. Cela signifie que les auteurs publiaient majoritairement à compte d'auteur. Ce fut le cas pour nombre d'ouvrages dont nous allons parler mais aussi en littérature, comme par exemple al-??hir Wa???r en 1978 pour son roman al-?aww?t wa l-qa?r (Les pêcheurs et le palais) 58. Après cette date, Ma?ba?at al-Ba??, qui apparaissait aussi sous le nom de Maktabat al-Ba?? (librairie) devint D?r al-Ba?? et développa ses activités d'édition en plus de l'impression. On remarque ainsi, à étudier les écrits des anciens de l'AOMA des années 1970 à 1980, que nombre de publications furent imprimées par Ma?ba?at al-Ba?? (ou éditées, après 1980 par D?r al-Ba??) à Constantine. C'est le cas de A?l?m al-i?l?? f? l-?az??ir de Mu?ammad ?Al? Dabb?z, Roberto Hamm faisait le constat des difficultés techniques auxquelles l'Algérie était confrontée pour l'impression en langue arabe que « nul, de quelque bord qu'il soit, ne songe[ait] à nier : temps de composition et concentration du typographe, manque de lisibilité, vocalisation des textes, 1974.

, En témoigne le catalogue de l'exposition de 1980 à la Bibliothèque nationale, qui entendait recenser tous les ouvrages publiés entre, 1962.

, Bibliothèque nationale, L'Édition en Algérie, vol.357

. Hamm-roberto, Pour une typographie arabe : contribution technique à la démocratisation de la culture arabe, p.13, 1975.

L. Ahmed and L. Système, Lakhdar-Ghazal de composition arabe standard, s. i., s.n., s. d., 24 p. Consultable à la Bibliothèque nationale de France, pp.4-41810

A. Abdelkader, Place et problèmes du livre, des bibliothèques et des bibliothécaires en Algérie, mémoire de fin d'études, p.26, 1986.

, des premiers numéros du journal al-Ba???ir la même année. C'est aussi al-Ba?? qui imprime le tafs?r recomposé d'Ibn B?d?s (Ma??lis al-ta?k?r), 1983.

A. ?amm?n?, ?asan Fu?al?? évoquent avec gratitude Ma?m?daussi appelé ?Abd al-?am?d-?Ayy??, le directeur de la maison d'édition al-Ba??, dans leurs ouvrages 59. Mu?ammad ?Al? Dabb?z, dans le premier volume de A?l?m al-i?l?? (1974), le remercie aussi chaleureusement ainsi que le « directeur de la section arabe

, Dabb?z avance, dans ses remerciements, qu'il aurait pu faire publier son ouvrage à Beyrouth ou au Caire par des éditeurs de sa connaissance, mais qu'il y renonça pour choisir plutôt Constantine, ce qui est conçu comme un acte militant : L'impression en arabe (al-?ib??a al-?arabiyya) en Algérie est difficile et très chère

S. Algérie, . Dieu-le, and . Veut, Malgré tout ce que cela me coûte en efforts et en frais, parce que la création (takw?n) d'une imprimerie arabe en Algérie est pour nous une obligation

C. , un des fruits de notre chère indépendance, sans elle, l'indépendance n'est pas complète, il reste un grand manque. L'impression en langue arabe est la base de la pensée algérienne. Si la première ne se développe pas, la seconde restera dans sa torpeur, p.61

, tant pour la littérature (Wa???r) que pour les sciences religieuses, comme en témoignent par exemple les publications de Mu?ammad al-?asan Fu?al?? consacrées aux sciences religieuses comme U??l al-fiqh ou al-?Aq??id al-isl?miyya en 1985 62. Le témoignage de Mu?ammad ?Al? Dabb?z sur l'imprimerie arabe en Algérie en 1974 montre le manque de moyens auquel elle était confrontée

, Le développement de ce secteur d'activité dans les années 1980 eut certainement des 59 ?AMM?N? A?mad, ?ir?? bayna al-sunna wa-l-bid?a, p.309

. Fu?al??-mu?ammad-al-?asan, Min a?l?m al-i?l?? f? l-?az??ir, vol.2, p.149

, DABB?Z Mu?ammad 'Al?, A'l?m al-i?l?? f?-l-?az?'ir, vol.1, p.13

, Je remercie aussi Madjid Merdaci pour les renseignements qu'il m'a apportés sur le cheikh al-H?n? Ibn ?Abd alMa??d Bast?n??

, DABB?Z Mu?ammad 'Al?, A'l?m al-i?l?? f?-l-?az?'ir, vol.1, p.13

. Fu?al??-mu?ammad-al-?asan, Min a?l?m al-i?l?? f? l-?az??ir, vol.2, p.149

, Le passage de l'entreprise al-Ba?? de l'imprimerie à la maison d'édition fut lié à la recrudescence d'écrits en langue arabe, en particulier de livres religieux dans les années, 1980.

, où des maisons d'éditions furent créées au Liban et en Égypte, les deux grands pôles de l'édition arabe, dans les années 1970 et 1980 pour répondre à « des demandes nouvelles du marché du livre arabe en se spécialisant souvent dans le piratage et/ou la réimpression d'ouvrages du patrimoine religieux islamique (turâth) » 63. Cela s'expliquait non seulement par un regain d'intérêt pour les textes classiques arabes (al-tur??) et les sciences religieuses dans ces années-là, mais aussi par la rentabilité maximale qu'offrait l'impression d'ouvrages sans droits d'auteur et sans grand risque de censure

, D?r al-kutub al-?ilmiyya furent-elles créées en 1971 à Beyrouth par des éditeurs, qui étaient auparavant employés dans de grandes maisons d'éditions généralistes des années 1960. Elles se spécialisèrent dans la réédition du tur??

, Pour Ahmed Rouadjia, qui étudia le mouvement islamiste à Constantine, les années 1980 furent marquées par un « foisonnement des publications intégristes éditées à Constantine par Dâr Al Bath » 65 , et même une « prolifération d'écrivains intégristes, 1980.

, Le phénomène d'expansion du livre religieux et du patrimoine classique fut particulièrement frappant à la Foire du Livre du Caire de 1983 selon Franck Mermier 66. De plus, si l'on s'en tient aux anciens cadres de l'AOMA, le cheikh Sul??n? fut publié par al-Ba?? en 1982, tout 63 MERMIER Franck, Le Livre et la Ville, Beyrouth et l'édition arabe, Il nous faut donc nuancer et resituer cette affirmation à l'échelle du monde arabe, puisque la recrudescence d'ouvrages religieux n'est pas propre à Constantine ou à D?r al-Ba??, vol.306, p.43, 2005.

M. Franck, L. Livre, and . La-ville, Beyrouth et l'édition arabe, p.43

R. Ahmed, Les frères et la mosquée, p.149

M. Franck, L. Livre, and . La-ville, comme l'essai du cheikh ?amm?n? centré sur la réfutation de la ?Alawiyya en 1984. Ces deux exemples montrent à quel point les auteurs publiés, issus d'un même courant réformiste et appelant à une pratique « orthodoxe », étaient divers : si tous deux publiaient des ouvrages polémiques sur l'islam, l'un était exclu de la sphère religieuse publique tandis que l'autre en était le représentant officiel. Plus encore, ?Abd al-La??f Sul??n? fit imprimer par la très officielle Entreprise nationale d'édition son ouvrage Sih?m al-isl?m en 1980, ce qui brouille encore davantage les catégories préétablies. Il s'avère en fait que Mu?ammad al-H?d? al-?asan?, élève de l'AOMA qui est aujourd, Beyrouth et l'édition arabe, p.43

, Une fois le livre sorti, les « manipulateurs (alq?bil?n bi-l-ta?r?k) » attaquèrent le cheikh et le livre fut retiré de la vente malgré les protestations d'al-?asan? et ses collègues de la SNED 67. Cet épisode est significatif des réseaux maintenus autour de l'AOMA et du sentiment d'appartenance à celle-ci, que l'on peut rapprocher du recrutement de Mu?ammad al-??li? al?idd?q (Mohammed Salah Seddik, pour que la parution soit plus rapide, de publier à compte d'auteur, avec l'imprimerie Zabb?na

, Algérie comme ailleurs, où l'on recrute toujours plus facilement ceux que l'on connaît, mais elle mérite d'être remarquée. L'épisode de Sih?m al-isl?m démontre aussi à quel les catégories « avec l'État » ou « contre l'État » peuvent être inopérantes, puisque dans le cas de Sih?m al-Isl?m, c'est un employé de l'entreprise nationale d'édition qui est en prise avec des responsables politiques, tout se joue donc au sein même de la sphère étatique, La publication des mémoires et des oeuvres des anciens membres dirigeants de l'AOMA anima ainsi la vie culturelle algérienne

, le 14 janvier 2014 à Alger. une sociabilité commune diffuse, même entre ceux qui ne se fréquentaient pas particulièrement d'ordinaire

. La-sociabilité-de-circonstance, Ibr?h?m? en 1965, évoqué précédemment, pour lequel l'imam A?mad Sa?n?n avait dirigé la prière à la Grande Mosquée, et dont le cheikh H ? ayr al-D?n avait prononcé l'oraison funèbre au cimetière, avant la récitation d'un poème par Mu?ammad al-??d ?l H ? al?fa. Pour les funérailles du cheikh Na??m al-Na??m?, mort des suites d'une longue maladie, le 17 juin 1973, de nombreux responsables politiques et religieux assistèrent aux funérailles, à commencer par le Secrétaire général du Ministère des Affaires religieuses-qui était alors Seghir Benlaalam (al-?a??r Ibn L?all?m), Le w?l? de

L. Constantine and . Président-de-l'assemblée-régionale, En plus de ces personnalités officielles, des « oulémas venus de tout le pays » assistèrent à la cérémonie en l'honneur de « l'un des plus grands responsables des Affaires religieuses de l'État algérien » tel qu'il était qualifié dans al-A??la, ainsi que des responsables du parti et de l'armée

, Affaires religieuses 72. C'est à nouveau le cheikh H ? ayr al-D?n qui prononça l'éloge funèbre 73

, AOMA, ce qui explique sans doute qu'il lui revienne de faire l'éloge funèbre des anciens membres éminents de l'AOMA. La perte de l'un d'entre eux, quelle que soit la relation que les uns et les autres pouvaient entretenir avec le défunt, ranimait ainsi l'esprit de l'Association. Une lettre manuscrite du cheikh ?amm?n? au cheikh A?mad Qa??ba, de Laghouat, en 1987 à l'occasion du décès de Ab? Bakr al-A?w???, membre du dernier Comité directeur de l'AOMA, témoigne de l'importance accordée à la parution de quelques mots d'hommage dans la presse après le décès de l'un des leurs 74, Le cheikh ?amm?n?

A. Bulq?sim, ?ay? Na??m al-Na??m? f? ?immat all?h, pp.39-49

, Mise en ligne le 19 mai 2012 sur le blog www.sidielhadjaissa, 1987.

, le journaliste revenait rapidement sur l'événement du 16 avril, pour expliquer que dans les deux cas, les débats avaient été passionnés dans la salle : Largement documentées, présentant des points de vue critiques amplement argumentés ou bien s'en tenant à des esquisses sans profondeur émaillées de redites de clichés et de « bonnes intentions », d'inégale valeur donc, ces interventions auront eu pourtant au même titre les unes que les autres, le mérite de l'évocation, p.81

, Le fait que ce débat se déroule devant de nombreux jeunes en accentua évidemment les enjeux. Ces enjeux n'étaient pas seulement liés à des temps révolus, des querelles entre anciens membres de l'AOMA, dans un entre-soi vieillissant. C'était l'histoire nationale transmise aux générations futures, et le rôle des Oulémas dans cette histoire, que la table-ronde devait éclairer. Les anciens de l'AOMA se firent ainsi un point d'honneur à répondre à A?mad Tawf?q al-Madan? devant ce public naïf, qui ne connaissait certainement de l'AOMA que ce qu'ils en avaient lu dans leurs manuels scolaires, dont beaucoup avaient été rédigés par ses anciens membres, ou imprégnés de leur discours, comme nous l'avons vu 83. Selon le compte rendu de R. C. dans El Moudjahid, l'intervention de A?mad Tawf?q al-Madan? aurait été suivie d'une intervention virulente du cheikh A?mad ?amm?n? : M. Ahmed Hamani qui conteste la presque totalité de l'oeuvre de Tewfik El Madani s'élève notamment contre l'image qu'il qualifie de « messianique, Outre les anciens de l'AOMA, de nombreux jeunes assistèrent, debout pour la plupart à cause de l'affluence, à cette table-ronde dans une salle bondée 82, p.84

, Parmi les critiques que le cheikh ?amm?n? adressa à A?mad Tawf?q al-Madan? figuraient en bonne place l'histoire de la création même de l'Association, que celui-ci s'attribuait dans ses

M. A. Ben-badis, ». Du-qoran, ». , and E. Moudjahid, , p.7, 1978.

R. C. , Ronde, à l'occasion de la journée de la connaissance, Naissance de l'Association des Oulema d'Algérie, p.7, 1978.

R. C. «-table-ronde, occasion de la journée de la connaissance (Youm El Ilm) : Naissance de l'Association des Oulema d'Algérie », El Moudjahid, vol.85, p.7, 1978.

, Sollicité par Fu?al?? à propos d'une des nombreuses allégations du livre ?ay?t Kif?? qu'il tentait de rectifier, ?amza B?k??a produisit après la table-ronde un écrit de plusieurs pages, reproduit dans alTa?r?f wa l-tazy?f pour en donner sa version des faits. L'ampleur prise par ce conflit autour des mémoires d'al-Madan? l'obligea certainement à prendre position, sans sortir, dans l'extrait cité par Fu?al??, de remarques purement factuelles. Le troisième intervenant de la table-ronde, al-?Abb?s Ibn al-?ay? al-?usayn nous donne également des éléments sur ce sujet puisqu'il dit qu'il n'avait connu réellement al-Madan? « qu'en 1955 alors qu'ils partaient tous les deux au Caire en tant que membres de la direction de l'Association des Oulémas d'Algérie ». Le journaliste affirmait dans son compte rendu que le cheikh al-?Abb?s avait pris la « défense, C'est l'occasion pour nous de s'arrêter sur ces relations personnelles au sein de l'AOMA, telles qu'elles transparaissent dans les récits de cet événement, 1978.

, AOMA, qui étaient plus ou moins proches en fonction des contextes. Si al-?Abb?s Ibn al?ay? al-?usayn et A?mad Tawf?q al-Madan? avaient participé ensemble à des réunions du Comité directeur de l'AOMA entre 1951 et 1955, c'est donc le séjour au Caire qui avait permis aux deux hommes de se connaître réellement. Ces remarques anodines, sur deux hommes qui se rapprochent au cours d'un séjour commun à l'étranger ou d'un voyage de longues heures ensemble, sans que cela ait forcément de conséquences par la suite, Le témoignage du cheikh al-?Abb?s tel que rapporté par le journaliste dans son compte rendu met cependant à jour la teneur des relations personnelles entre les anciens membres de l

, Les amitiés, les inimitiés également, avaient suivi leur cours depuis les années 1950. Certains s'étaient perdus de vue et se retrouvaient à l'occasion de la table-ronde, d'autres avaient conjointement organisé cette table-ronde

A. , On ne peut donc pas parler en 1978 d'un groupe soudé et figé des anciens de l'AOMA mais l'existence d'un réseau social lié à l'Association autour d

A. Tawf?q, ?ay?t kif??, vol.2, p.172

, Si Mu?ammad al-??hir Fu?al?? était en première ligne de la fronde contre A?mad Tawf?q al-Madan?, il le fut aussi lors de la publication d'un article par Ab? l-Q?sim Sa?dall?h en 1980, qui rappelait et prouvait la formation soufie de ?Abd al

, Nous avons vu plus tôt que Sa?dall?h avait publié en 1978 un article consacré à la « crise de 1954 », qui soulignait, à la faveur de l'édition d'une archive inédite (un compte rendu de réunion du Comité directeur de l'AOMA en septembre 1954), les dissensions internes à la direction de l'AOMA. Venant d'un historien proche de membres de l'AOMA, une telle démarche pouvait surprendre puisqu'elle venait briser l'unanimité qui entourait l'histoire de l'Association. Il publia cet article qui met en lumière des querelles de personne et des enjeux de pouvoir au sein de l'AOMA six ans avant que Mu?ammad al-M?l? n'évoque, lors du colloque du FLN évoqué plus haut, les conflits qui avaient cours à la tête de l'AOMA lorsque survint la guerre d'indépendance. À contre courant, Sa?dall?h à contre-courant Suscitant d'autres débats, sans aller ici jusqu'à parler de polémiques, la parole de l'historien Ab? l-Q?sim Sa?dall?h put provoquer quelques réactions de la part de ceux qui s'étaient fait les chantres de l'AOMA

. Tam?m?, Il y présentait une source inédite, une correspondance du cheikh Ibn B?d?s retrouvée dans les archives d'un ??lim du Souf, le cheikh al-??hir al-?Ubayd?. Ce cheikh était un fonctionnaire du culte, de la confrérie al?Az?ziyya rattachée à la Ra?m?niyya, Mur?sila ?ar?ba bayna Ibn B?d?s wa a?ad ?ulam?? s?f (L'étrange correspondance entre Ibn Badis et un ouléma du Souf), vol.86

, écrites par Ibn B?d?s entre 1917 et 1919, avait de quoi surprendre ceux qui n'avaient connu de lui que le discours officiel depuis l'indépendance : le leader d'un mouvement réformiste moderne

. Sa?dall?h-ab?-l-q?sim, hétérodoxes comme le culte des saints en Algérie. L'article de Sa?dall?h entrait immédiatement dans le vif du sujet : Il n'est pas courant d'entendre que Ben Badis était parmi les visiteurs des mausolées de saints (zuww?r a?ri?at al-awliy?? wa l-??li??n), ceux qui écrivent des figures de style (kutt?b al-mu?assan?t al-bad??iyya) et qui font des tournées dans toute l'Algérie avant les années 1920, Mur?sila ?ar?ba bayna Ibn B?d?s wa a?ad ?ulam?? s?f » (L'étrange correspondance entre Ibn Badis et un ouléma du Souf), pp.255-263, 1980.

, Cet article était ainsi l'un des premiers à fissurer l'image lisse du cheikh combattant pour l'orthodoxie réformiste, qui avait été construite après la mort d'Ibn B?d?s. Il réintroduisait ainsi le côté humain du personnage, avec ses doutes et ses revirements, sa complexité et l'historicisait. Indirectement, il posait aussi le rôle fondamental du soufisme dans la naissance et l'essor du réformisme musulman, un rôle bien attesté en Syrie et en Égypte et que l'on retrouve dans l'itinéraire du cheikh salafiste Taq? al-D?n al-Hil?l?, d'abord soufi tidj?n? 88. Cette publication perturba profondément le cheikh Mu?ammad al-??hir Fu?al??, déjà en première ligne pour contester la vision de l'histoire de l'AOMA par al-Madan? en 1976, Mu?taf? B???arz?, vol.87, 1981.

, ?am?d Ibn B?d?s n'était ni soufi ni adepte des confréries ») 89. Il s'y offusquait des insinuations de l'historien, « qui a produit des travaux importants mais ne devrait pas parler de ce qu'il ne connaît pas ». Les rumeurs attribuant des pratiques soufies au cheikh étaient nées, selon Mu?ammad al-??hir Fu?al??, au moment de la brouille entre Ibn B?d?s et al-?Uqb? en 1938 : 87 Nous avons évoqué sa préface à l

L. Henri, The Making of Salafism

, ?am?d Ibn B?d?s lam yakun ??fiyyan wa l? turuqiyyan? » (« L'imam ?Abd-al-?am?d Ibn B?d?s n'était ni soufi ni confrérique, pp.157-160

, non plus seulement par l'amitié qui liait les uns aux autres et les activités professionnelles qui en faisaient souvent des collègues. De cette sociabilité réactivée autour de l'association put ainsi naître, en 1991, après l'ouverture démocratique du régime en 1989 qui résulta des émeutes de la jeunesse algérienne d'octobre 1988, une nouvelle association qui

, « période difficile marquée par l'effondrement du projet socialiste algérien, par un effritement progressif du Parti unique, le développement d'une contestation de l'État soit à partir d'une argumentation religieuse, soit au nom d'une revendication de droits » 95 , furent marquées en Algérie par les « événements » d'octobre 1988. En 1988, la dette importante du pays et la baisse du prix du pétrole conduisirent à une politique d'austérité menée par le Président Chadli, qui allait de pair avec les pénuries de produits courants et la montée des prix 96, II. L'ouverture à la liberté d'association et au multipartisme après octobre 1988 : reformer l'Association en 1991, objectifs et réalisation Les années 1980

, La remise en cause du système FLN et la montée en puissance du mouvement islamiste, 1988.

, Contrairement au souvenir qui en est resté a posteriori à cause de l'évolution politique des années 1990, octobre 1988 fut avant tout un mouvement social, la sortie dans les rues d'une jeunesse désoeuvrée qui ne revendiquait rien de précis politiquement sinon le ras-le-bol et la « mal-vie » 97 , que synthétise la formule a posteriori d'Ali Dilem

G. Monique, Le nationalisme algérien et les femmes, p.9

S. Benjamin, Histoire de l'Algérie après l'indépendance, 2004.

R. Fawzi, ». , and A. De-l'afrique-du-nord, Éditions du CNRS, vol.27, pp.575-627, 1988.

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D. Ali and . Octobre, SEMIANE Sid Ahmed, Octobre, ils parlent, vol.88, p.41, 1998.

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D. Ali and . Dans-le-chapitre-«-les-enfants, SEMIANE Sid Ahmed, Octobre, ils parlent, pp.38-42, 1998.

«. Hanoune-louisa, ». L'intifadha-de-la-jeunesse-algérienne, . Ahmed, . Octobre, . Parlent et al., puis à Constantine et Sétif (1986) 103. De nouvelles grèves furent lancées en 1988 au Complexe des Véhicules Industriels (CVI) de Rouiba, vol.104, p.176, 1982.

, Au même moment, un scandale politico-financier éclata en Algérie. Des détournements de fonds au sein de la Banque Extérieure d'Algérie (BEA) furent constatés

H. Président,

, Pour Thomas Serres, si cette catégorie de « jeunesse » doit être mais aussi à la pénibilité du quotidien, que la "jeunesse" prend tout son sens » 107. Sans douter de la sincérité de cette jeunesse, toute la question reste encore aujourd'hui de savoir si ces émeutes ont été provoquées, et si oui par qui. La question traverse toutes les interviews réalisées par Sid Ahmed Semiane en 1998, bien qu'il ait affirmé en 2008 dans un entretien avec El Watan le regretter : Ça fait plus de vingt ans que l'on tente de savoir si oui ou non le pouvoir (ou une partie de ce pouvoir luttant contre une autre partie) a manipulé la rue. Encore une fois, le débat est biaisé. Parce que cette interrogation n'est pas la bonne. Même moi, croyant bien faire, je me la suis posée. Mais c'est totalement idiot, Le ras-le-bol des jeunes-les moins de vingt ans représentaient alors près de 60% de la population 106-se manifesta dans les rues d'Alger, dès la soirée du 4 octobre 1988, avant de se propager à d'autres villes, p.108

B. Amar, Grèves et conflits politiques en Algérie, p.127, 2000.

B. Amar, Grèves et conflits politiques en Algérie, pp.127-136

D. Abdelkrim, Les dix jours qui ébranlèrent l'Algérie, pp.13-16, 1998.

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S. Benfodil-mustapha, . Semiane, and . De-octobre, Ceux qui ont fait la dictature ne peuvent pas faire la démocratie" » El Watan, 5 octobre, 2008.

, Les conflits au sein du FLN étaient connus, entre une tendance réformatrice

. Président-chadli-bendjedid and . Et-une-tendance-conservatrice, qui ne souhaitait pas la politique de libéralisation économique et d'ouverture démocratique défendue par les premiers. Le Président avait fait le 19 septembre un discours très offensif à ce sujet : Nous ne sommes pas aujourd'hui pessimistes quant à la situation, mais je rappelle qu'il existe certains éléments dans l'appareil qui entretiennent le doute. Que celui qui est incapable d'accomplir son devoir ait le courage de reconnaître son incapacité

, Parmi les insuffisances, nous constatons que certains comportements sont franchement irresponsables. L'intérêt personnel prévaut sur l'intérêt général et national d'où la propagation de rumeurs sur la dévalorisation du dinar, vol.109

, La division, si elle avait toujours été présente au sein du FLN, n'avait jusque là pas été portée sur le devant de la scène, Le pas était franchi. Les stratégies des uns et des autres auraient ainsi pu bénéficier de ces émeutes populaires

, Les rumeurs d'une grève générale le 5 octobre qui se propagèrent dans les semaines qui précédaient les faits, accréditèrent la thèse d'une manipulation. Louisa Hanoune, militante de l'Organisation Socialiste des Travailleurs (OST) et syndicaliste à l'aéroport d'Alger et qui est aujourd'hui la célèbre chef du Parti des Travailleurs algériens

C. 'était-«-mauvais and S. , Des militants du PAGS furent effectivement arrêtés « préventivement » dès le 4 octobre 1988, et alors que le PAGS avait déjà appelé à la fin de la grève à Rouiba. À partir du 7 octobre, face à l'ampleur des émeutes (manifestations, attaques de bâtiments publics, pillages), des responsables locaux du FLN firent appel aux imams des 109 GHRISS Mohamed, « Le 19 septembre 1988

. En-ligne-sur-algérie360,

«. Hanoune-louisa, ». L'intifadha-de-la-jeunesse-algérienne, . Ahmed, . Octobre, . Parlent et al., quartiers touchés par la révolte, les « imams d'État, p.177, 1998.

, Certains imams des mosquées libres, quant à eux, organisèrent un mouvement qui s'affirma

, Le 6 octobre, le cheikh Sa?n?n signa une déclaration rédigée à la mosquée D?r al-Arq?m à Alger, qui fut distribué à Bab El-Oued et Belcourt, sans grand impact 112. Le communiqué déplorait une « situation générale dégradée par la faute d'une politique de prestige, de luxe et de gaspillage au détriment des intérêts suprêmes du peuple, En octobre 1988, les différentes tendances de l'islam politique campaient encore sur des positions diverses quant au calendrier et aux modalités d'un passage à l'action politique en Algérie

, Cet appel est attribué à Ali Benhadj (?Al? Ibn ???? ; né en 1956) 114. Il aurait été soutenu par Abbasi Madani 115. Pour sa part, le cheikh Sa?n?n se démarqua catégoriquement de cet appel : Devant l'évolution des événements récents au cours desquels du sang a coulé, des maisons ont été détruites, des biens ont été volés, moi, SAHNOUN Ahmed officiant à la mosquée Dar El Arkam ainsi que l'ensemble des Douâtes, Dès le 8 octobre, la situation s'aggrava avec des tirs de l'armée sur la foule des jeunes la sortie des mosquées le lendemain, 10 octobre, 1988.

A. Myriam and L. 'expérience-démocratique-en-algérie, , p.38, 1988.

K. Aïssa, Les islamistes algériens face au pouvoir, p.94, 1992.

K. Aïssa, Les islamistes algériens face au pouvoir, p.94

, et mis en ligne par ce dernier avec son article témoignage déjà cité. BRAHAMI Mostafa, « Cheikh Ahmed Sahnoun ou l'indépendance incarnée dans ses plus nobles dimensions », mars 2004, en ligne sur le site internet Algeria Watch, Documents publiés dans la revue de M. Brahami, al-Ta?k?r, vol.9, 1990.

A. Myriam and L. 'expérience-démocratique-en-algérie, , p.38, 1988.

K. Aïssa, Les islamistes algériens face au pouvoir, p.95

, « association à caractère politique » (ACP), c'est le Rassemblement pour la Culture et la

. Kapil-arun, L'évolution du régime autoritaire en Algérie : le 5 octobre et les réformes politiques de, pp.499-534, 19881989.

. Kapil-arun, L'évolution du régime autoritaire en Algérie : le 5 octobre et les réformes politiques de, p.527, 19881989.

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, Démocratie (RCD), issu du Mouvement Culturel Berbère, qui fut le premier à se déclarer le 9

, Côté islamiste, tandis que Ma?f?? Na?n?? avait créé dès décembre 1988 l'association « al-Ir??d wa l-i?l?? » qui formalisait son courant proche des Frères musulmans, l'absence de réaction du régime à la création du RCD donna une certaine confiance aux leaders qui avaient émergé des événements d'octobre 1988, bien que la forme du parti ne fût pas évidente au début 132. C'est un groupe à la tête duquel se trouvaient Ali Benhadj et Hachemi Sahnouni (al-H??im? Sa?n?n?) qui lança l'initiative, dans une course de vitesse avec les autres mouvements, comme celui de Na?n??. Le cheikh Sa?n?n et le groupe issu de « al-Bin?? al-?a?ar? » qui l'entourait, février 1989 131. D'autres suivirent, comme le Front des Forces Socialistes (FFS) qui est légalisé en décembre 1989

L. Front-islamique and . Salut, FIS) fut donc créé le 18 février 1989 par un groupe initial, qui s'élargit lors de l'annonce du programme le 10 mars 1989

, Intérieur, tandis que le Comité national contre la torture, association dont le dossier avait été déposé en avril 1989 n'était toujours pas agréé en août 1990 134. Il était le résultat de l'activation des réseaux de ses initiateurs, réseaux formés essentiellement à l'université (où ils étaient enseignants ou étudiants) et en prison, p.135

M. Le-cheikh-sa?n?n, . Sa??d, and . Lui, à la même période, la création d'une association qui voulait fédérer les différentes tendances de l'islamisme, projet nourri de longue date et qui prit le nom de R?bi?at al-da?wa al-isl?miyya (Ligue de prédication islamique). Cette ligue était conçue comme un organe fédérateur des nombreuses associations et partis islamistes

A. Myriam and L. 'expérience-démocratique-en-algérie, , pp.103-104, 1988.

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, isl?miyya fut créée sous l'impulsion du cheikh Sa?n?n le 1 er mars 1989. Mostafa Brahami estime quant à lui que c'était l'oeuvre de Mu?ammad Sa??d

. Sahnoun, Parmi eux, la volonté d'unifier l'action islamique, l'émission de fatwas, d'améliorer les moeurs et la morale de la umma et de lutter contre l'occidentalisation, mais aussi de « convaincre [le peuple algérien musulman] que la solution islamique (al-?all al-isl?m?) est une obligation de la charia (far??a ?ar?iyya) et une nécessité de civilisation » 137. La R?bi?a entendait « guider l'action politique (tar??d al-?amal alsiy?s?), Il reproduit dans sa notice biographique l'article qui annonçait ses objectifs dans al-Mas?? du 5 mars 1989, vol.136

, L'une de ses grandes actions fut l'organisation d'une marche des femmes en faveur de la charia pour le Code de la Famille. La promulgation du Code de la Famille en juin 1984, qui avait été voté avec une large majorité, avait donné naissance à des mouvements pour l'égalité entre hommes et femmes et pour le droit des femmes

, Association pour l'égalité devant la loi entre les hommes et les femmes (AELHF) ou l'Association pour la défense et la promotion des droits des femmes (ADPDF) à Alger, ou l'Association féminine pour l'épanouissement de la personne et l'exercice de la citoyenneté (AFEPEC) à Oran 138. La plupart des militantes qui fondèrent ces associations s'inscrivaient politiquement à l'extrême-gauche. D'autres collectifs, notamment locaux, restèrent informels, Après l'ouverture du champ politique, ces associations furent officialisées, telles l', 1989.

. Le-code-de-la-famille, contre les mesures visant à limiter la pratique du sport féminin et à élargir les possibilités pour les hommes de voter pour les femmes de leur famille, et pour 136 BRAHAMI Mostafa, « Cheikh Ahmed Sahnoun ou l'indépendance incarnée dans ses plus nobles dimensions, 2004.

. Fu?al??-mu?ammad-al-?asan, Min a?l?m al-i?l?? f? l-?az??ir, vol.2, p.60

R. Malika, Les associations féminines pour les droits des femmes, pp.129-143, 1999.

, Le FIS annonça ainsi une grève générale contre le découpage électoral le jour même 157. Elle fut déclenchée par le Syndicat Islamique du Travail (SIT), créé en août 1990 et affilié au FIS, le 25 mai 1991. Devant le peu de mobilisation, les responsables transformèrent l'essai en des marches, des rassemblements et des mobilisations sectorielles qui prirent de l'ampleur. Début juin 1991, les rassemblements dégénèrent, le gouvernement fit de nouveau appel à l'armée pour maintenir l'ordre dans les rues d'Alger. Des responsables du FIS désavouèrent publiquement leurs dirigeants, qui maintenaient leurs positions malgré les violences 158. Ali Benhadj et Abassi Madani furent arrêtés le 30 juin 1991, après une conférence de presse dans laquelle Benhadj s'était déclaré prêt à prendre les armes : « nd?r sl?? u nd?r l-kal?? (je prends les armes et je prends la kalach) » 159. Le FIS, repris en main par les tenants du courant al-Bin?? al-?a?ar? en l'absence de ses chefs fondateurs, le Président fixa la date des élections législatives au 27 juin 1991. Les réformes du découpage électoral provoquèrent la colère des responsables politiques du pays qui accusèrent « l'équipe dirigeante de partialité, vol.156, 1991.

, En 1991, déjà treize des vingt-sept membres initiaux du Comité directeur étaient décédés, dont, en février 1990, Mu?ammad al??hir S??l?, né en 1908 près de Jijel où il était revenu enseigner et prêcher à la mosquée Ibn ?At?q. Parmi les sept restant en vie (hormis Sa?n?n), qui avaient entre soixante-quinze et quatre-vingt-quatre ans en 1991, comment fut perçu l'engagement du cheikh Sa?n?n ? Un premier élément de réponse se trouve dans la réactivation de l'AOMA en 1991, sous la houlette des cheikhs ?amm?n?, Quelles furent les réactions des anciens membres du Comité directeur de l'AOMA face à ces événements ? Beaucoup avaient déjà disparu

A. Myriam and L. 'expérience-démocratique-en-algérie, , p.258, 1988.

A. Myriam and L. 'expérience-démocratique-en-algérie, , p.259, 1988.

A. Myriam and L. 'expérience-démocratique-en-algérie, , p.266, 1988.

, watch?v=sPcSVMjP0dg La déclaration citée se situe au bout d'un quart d'heure, 2016.

, Association des Oulémas Musulmans Algériens fut réactivée par un groupe d'anciens de l'Association. Ils furent rejoints par leurs anciens élèves et ceux qu'ils avaient côtoyés au cours de leurs fonctions, avant d'élargir l'Association plus largement par la suite. Ce qui nous intéresse pour ce travail n'est pas d'en retracer l'histoire de 1991 à aujourd'hui, Association des Oulémas Musulmans Algériens en 1991 : qui et pour quoi ? C'est dans un contexte tendu qu'en, 1991.

, Le Journal Officiel de la République Algérienne ne mentionne pas cet agrément dans les numéros de mars et d'avril. Il est vrai que cela correspond à la période troublée de l'annonce d'un redécoupage électoral favorable au FLN, que nous avons évoqué plus haut. La raison en est toutefois que l'association fut considérée comme une réactivation de l'ancienne Association des Oulémas. Le « bureau provisoire », tel que l'annonçait El Moudjahid, était composé de MM. Mohamed Kheireddine, président d'honneur, Ahmed Hamani, président, Abderrahmane Chibane, premier vice-président, Ali Megherbi, deuxième viceprésident, L'Association des Oulémas agréée le 26 mars 1991 : une renaissance ? El Moudjahid annonçait dans les brèves du numéro du 8 avril 1991 l'autorisation accordée à la création de l'Association des Oulémas 160, p.161

, Parmi les six membres du Bureau, deux étaient issus du dernier Comité directeur de l'AOMA des années cinquante, les quatre autres figuraient dans les fiches de renseignement de l'Administration coloniale sur les activités de l'AOMA dans les années 1940 et 1950. Le Bureau provisoire de l'AOMA en 1991 était composé d'hommes qui avaient tous eu des responsabilités dans les Ministères de l'Éducation Nationale

E. Moudjahid, Association des oulémas agréée, 1991.

E. Moudjahid, Il faut y voir un indice de la volonté de cette nouvelle AOMA de se démarquer des initiatives de l'islam politique, et certainement de celle de Sa?n?n de privilégier les activités de la R?bi?a. Il s'agissait donc d'un noyau de hauts fonctionnaires liés à l'islam d'État depuis l'indépendance, même si nous avons vu que cela n, 1991.

, au moment même où les associations islamistes florissaient et où le FIS remportait ses premières élections. L'enjeu n'est donc pas de savoir si la nouvelle AOMA est ou n'est pas la même que celle de 1931. L'AOMA en 1991 ne pouvait évidemment pas être identique à celle des fondateurs, ne serait-ce qu'à cause du passage de l'Algérie d'une société coloniale à une société postcoloniale. L'enjeu est plutôt de savoir pourquoi ceux qui ont réactivé l'AOMA ont tenu à établir ce lien avec l'association dans laquelle ils avaient milité dans leur jeunesse, ce que cela signifiait en 1991, actuelle Association des Oulémas ne fait pas de distinction sur son site internet entre l'AOMA de 1931 et celle de 1991 163 , il nous importe de comprendre quelle était l'utilité et les objectifs d'une telle refondation, vol.165, 1991.

, onglet al-Ta?r?f bi-l-?am?iyya, puis rubrique Al-Na??a wa l-mas?r

F. B?d?s, Min ???r al-ust?? Mu?ammad al-??hir Fu?al??, vol.630, 2010.

, Association des Oulémas, la poursuite de son périple) », in FU?AL?? B?d?s (éd.), Min ???r al-ust?? Mu?ammad al-??hir Fu?al??, p.316, 2010.

, « Le FIS trouve ses racines spirituelles dans le mouvement des Oulémas, p.173

, Sur la question des femmes comme sur de nombreux points, les références au modèle d'Ibn B?d?s surgissaient dans tous les camps et régulièrement. Ainsi, en 1990, la sociologue française spécialiste de l'Algérie, Monique Gadant, qui fut la compagne d'un dirigeant du PAGS, s'agaçait-elle dans un article d'opinion publié par le Journal des anthropologues de l'argumentaire des femmes algériennes qui luttaient pour l'égalité, femmes dont elle était par ailleurs proche : pour « s'en sortir » sans trop de dégâts, on reste dans le même bain que tous ceux qui instrumentalisent l'Islam (à peu près tout le monde des communistes aux islamistes) : on argumente sur le vrai (et le faux) Islam qui a libéré la femme, Le besoin de réactiver l'AOMA put trouver ses sources dans un certain agacement éprouvé par les anciens de l'Association envers les récupérations diverses des Oulémas historiques, et de la figure d'Ibn B?d?s en particulier par les islamistes algériens ou les autres protagonistes, p.174

. , État qui l'utilise contre les islamistes) n'était pas en matière de droits des femmes un révolutionnaire. Mais personne ne l'a lu ! » Puisqu'ils s'étaient opposés au colonisateur puis avaient été imposés dans l'Algérie indépendante comme le modèle sous-jacent de l'islam d'État, un large spectre de courants pouvait se réclamer de l'i?l?? des années 1930, allant des mouvements contestataires aux plus hautes fonctions de l'État, elle ajoutait à ce sujet : « Ben Badis [?] [qui] est actuellement la référence obligée de tous les modernistes

, Ra?m?n ??b?n avait insisté sur l'héritage de l'AOMA dans l'islam qu'il prônait, contre les « extrémistes », à une époque où les cassettes du cheikh égyptien ?Abd al-?am?d Ki?k

. Azhar, étaient déjà largement diffusées en Algérie 175. Revendiquer clairement l'héritage de 173 DENAUD Patrick, Algérie. Le FIS : sa direction parle, p.48, 1997.

G. Monique, « Quelques réflexions sur le mouvement des femmes en Algérie. Nationalismes et luttes féminines », Journal des anthropologues, vol.42, pp.109-116, 1990.

. Roger, L'islam entre tradition et révolution, pp.112-113

. Voir-À-ce, L. Gilles, . Prophète, and . Le-pharaon, , pp.165-182

, AOMA en 1991 était d'autant plus urgent que les représentants du FIS lui-même s'en réclamaient, à commencer par Abbasi Madani qui avait été étudiant de l'AOMA. Ainsi, dans un livre paru en 1997, un représentant du FIS à l'étranger, ?Abd al-Kar?m Wuld ?Adda (communément Ould Adda Abdelkrim

, Le FIS trouve ses racines spirituelles dans le mouvement des Oulémas, mouvement qui se trouve à la base même de la prise de conscience du peuple algérien de l'importance que l'islamisme pouvait revêtir pour lui, p.176

, Omar Carlier y consacra un article, repris dans son ouvrage Entre nation et jihad, cité plus haut, qui interroge le présupposé que « tout semble correspondre trait pour trait, vol.177

, Omar Carlier dresse pourtant la liste des différences entre le mouvement de l'i?l?? des années 1930-1950 et le mouvement islamiste des années 1990. La première des ces différences, majeure, est le rejet de la violence chez les premiers, à tel point que cela en péril leur positionnement dans la guerre d'indépendance. Deuxième point divergent, l'ennemi des premiers était l'État colonial et les confréries « maraboutiques » tandis que pour les seconds, c'est « le groupe étudiant marxiste, le syndicat communiste, l'État athée » 178. Carlier observe ainsi une « radicalisation de l'action, glissement social, dépassement du projet et remontée vers l'État de la contre-révolution des moeurs » ce qui « rapproche ce mouvement du PPA », et donc établit sa filiation avec le FLN lui-même. C'est ce rapport à la violence qui fut à l'oeuvre après la décision du régime d'interrompre le processus électoral en janvier, Si les islamistes pouvaient se retrouver dans le discours sur la purification des moeurs, l'opposition à la bid?a et aux pratiques confrériques « déviantes, p.179, 1992.

A. Denaud-patrick and F. Le, , p.48

C. Omar, Entre nation et jihad, pp.374-375

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. Sur-la-guerre-civile-en-algérie, L. Lahouari, . 'algérie, .. La-démocratie-;-p, and . Luis, 149 p. ; SERRES Thomas, Le cartel pendant la crise : violences et perpétuation de l'ordre dans l'Algérie mémoire de ses grandes figures et de son action pendant la période coloniale et la guerre d'indépendance. À lire Mu?ammad al-??hir Fu?al??, l'action politique et culturelle de l'Association se résuma en 1991 à défendre l'arabité de l'Algérie face aux berbéristes. Ainsi, lorsque l'émission « Face aux journalistes, pouvoir et crise du politique dans l'Algérie contemporaine, vol.238, 1994.

, K?yr? » 184 ) qui « refusait l'arabité » et s'était exprimé « dans une langue régionale relâchée », l'AOMA demanda à ce qu'une émission soit consacrée à un droit de réponse, pour protéger le patrimoine linguistique et « les éléments sacrés (al-muqaddas?t) de la vie de la umma » algérienne, octobre 1991 la parole à un militant berbériste (« al-?ayyib

, Bien que des associations aient continué à être créées entre 1990 et 1997, la violence de la période limitait l'exercice du droit d'association 186. L'Association dans cette période n'était pas libre de « jouer son rôle dans la société » à cause « des temps d'insécurité, l'ambiance, les assassinats? » selon ?Abd al-?am?d ?Abd?s (Abdelhamid Abdous), écrivain et journaliste, qui travaillait dans la presse libre avant de se voir proposer en, L'Association des Oulémas dut, comme toute la société civile, ralentir voire interrompre son action au plus fort de la guerre civile, p.187, 1980.

, Association fut ainsi mise en sommeil, ainsi que le journal al-Ba???ir qu'avait relancé le cheikh ??b?n entre 1991 et 1992. Elle ne reprit ses activités qu'à partir de l'année 2000, ce qu'officialisa la reprise de la publication du journal al-Ba???ir. Aux côtés de ?Abd al-?am?d ?Abd?s donc, c'est ?Abd al-Razz?q Qass?m

, Nous n'avons pas pu l'identifier

. Fu?al??, « ?am?iyyat al-?ulam??-taw??ul ri?latah? (L'Association des Oulémas, la poursuite de son périple), p.323

T. Laurence and . Le, Algérie : la difficile émergence d'un espace de contestation politique, Année du Maghreb, issue.5, pp.129-144, 2009.

, Entretien avec ?Abd al-?am?d ?Abdus

, Un islam algérien, sunnite, malékite, qui s'oppose à une vision transnationale, essentiellement politique et revendicative du FIS. La rupture générationnelle est évidente, malgré l'adresse à la jeunesse de la nouvelle AOMA. C'est dans le positionnement envers l'État que se déterminent les attitudes des uns et des autres envers l'islam

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, Annexes La majorité des illustrations est placée dans le corps du texte. Nous avons placé en annexe quelques illustrations supplémentaires

, Annexe n° 3 : Emploi du temps du lycée Man??ra de Constantine, in ARIBA Mahmoud, L'enseignement originel en Algérie, thèse sous la direction de MM, ???r alIbr?h?m?, vol.1, pp.348-360, 1923.

, ARIBA Mahmoud, L'enseignement originel en Algérie, thèse sous la direction de MM. Claustre et Andrey, vol.4, pp.348-360, 1971.

, Annexe n ° 5 : Planche de photographies. La première date des années 1930, la seconde des années 1950, les deux dernières (les cheikhs ?amm?n? et ??b?n) des années 1990 et 2000. Elles proviennent toutes d'internet sauf une

, Annexe n° 2 : Images extraites de la base de données réalisée pour cette thèse

, Les grands noms du réformisme en Algérie), 3 volumes, vol.301, pp.233-382, 2000.

, La mention « NN » signifie que l'information ne figure pas dans la source et « NE » que l'information n'existe pas. Bibliographie Il a été choisi d'organiser cette bibliographie selon un classement thématique en mêlant les publications en langues arabe et française

, Pour les ouvrages parus en arabe, la translittération a été préférée mais les titres ont été traduits. Les noms transcrits de l'arabe sont classés selon l'ordre alphabétique français pour plus de confort, le déterminant n'est pas pris en compte. Si le nom apparaît dans la bibliographie sous les deux formes (graphie française et transcription), la forme française sera rappelée entre crochets après sa translittération. Certains ouvrages existent en plusieurs éditions, dont souvent une édition algérienne et une édition française, L'orthographe des noms propres apparaît telle que sur la couverture

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